Ideali

J’ai perdu mon amour imaginaire, cet idéal qui me poussait dans des bras de chair. Il savait si bien s’incarner, prendre corps. Qu’il était doux de se risquer dans une autre âme. J’avais un seul regard pour tout bagage. C’était un mirage des temps anciens. Je t’ai reconnue ô mon âme! Reviendras tu, fièvre ardente ? Prendras tu le temps d’allumer mon âme corps? Ton absence est un linceul dont je m’enrobe. Je chevauche dans le désert, il n’y a plus d’eau. Mon cœur est sec, aride. Une béance dans laquelle s’engouffre la vie. Où va t’elle ? Dans quelle dimension ? Quand reverrai-je l’îlot de notre maison ? Ma solitude n’est pas un piège, c’est une cage dorée où je ne me risque plus.

Une réflexion sur “Ideali

  1. Quel plaisir (+Joie !) de te re-lire de manière actualisée et synchronisée avec ton Ton Présent et le Notre !!!
    Il est évident que tu décris là, de ce que tu ressens ce qu’il est commun d’appeler et de qualifier par un cycle, une ondulation de ton être certainement en phase avec ton Akashic Record (comme ils disent les « Britishs !) Et puis les jours rallongent vers le renouveau, tu es en phase avec les bons « questionnements et les bonnes « réponses » propres(sic) à l’hiver et au cycle d’hibernation en cours….
    Et puis Dame Gardienne est là !

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